Elle dit : «Je connaissais la clinique parce que ma fille a fait deux ans et demi d’itinérance dans le vieux Québec. Je sais qu’à SPOT, on n’avait pas besoin d’avoir une carte d’assurance maladie. Ça fait que quand j’ai rencontré Éric, je l’ai amené là.»
À l’automne 2017, dans un parc au gazon pelé, un collectif bénévole installait chaque jour une tente : c’était le site de prévention des surdoses d’OPO (Overdose Prevention Ottawa).
Une sainte vierge en plâtre, un écran de télévision géante, des hommes qui attendent dans des fauteuils disparates, la petite équipe de soin est installée au sous-sol.